martedì 7 ottobre 2014

Monkey Gland Cocktail


Categoria: da tutti giorni

Mise en place : Boston Shaker, Stir, Strainer, Coppetta da Cocktail, Gin, Succo d'Arancia, Assenzio, Sciroppo di Granatina

In grammi
50 gr di Gin
30 gr di Succo d'Arancia
2 drops di Assenzio
2 drops di Sciroppo di Granatina

In cl
5 cl di Gin
3 cl di Succo d'Arancia
2 drops di Assenzio
2 drops di Sciroppo di Granatina

In once
1 3/4 oz di Gin
1 oz di Succo d'Arancia
2 drops di Assenzio
2 drops di Sciroppo di Granatina

Vecchia ricetta from "Harry's ABC of Mixing Cocktails" by Harry MacElhone - 1922
Monkey's Gland Cocktail
1 dash of Absinthe,
1 teaspoonful of Grenadine,
1/2 Orange Juice,
1/2 Nicholson's Gin.
Shake well, and strain into cocktail glass.

Guarnizione : /////

Tecnica di procedimento : (Shake & Strain) preparato direttamente nello shaker , shekerato con ghiaccio e poi filtrato nel bicchiere.

Procedimento : raffreddare il bicchiere e il boston shaker , eliminando l’acqua prodotta in quest’ultima fase. Versare gli ingredienti , facendo attenzione che il ghiaccio sia cristallino; shekerare e filtrare con lo strainer direttamente nella coppetta cocktail.

Nel primo ricettario Iba del 1961 con la codifica :
Monkey Gland
3/5 Dry gin
2/5 succo d'arancia
2 gocce di Granatina
2 gocce d'Assenzio
Si prepara nello shaker con poco ghiaccio cristallino.
Coppetta da Cocktail o nel calice da vino.

Nel quinto ricettario Iba del 2012 (categoria The Unforgettables) con la codifica :
Monkey Gland 
All Day Cocktail
5 cl Gin
3 cl Orange juice
2 drops Absinth
2 drops Grenadine
Shake and strain into a chilled cocktail glass.

Storia
"Monkey Gland", tradotto "ghiandola di scimmia" è un nome al quanto particolare per un cocktail che purtroppo oggi non ha una forte richiesta come altri classici drink della miscelazione.

Era circa il 1920 quando Serge Voronoff (1866 - 1951) chirurgo russo, naturalizzato in Francia si impegno nella ricerca per fermare il declino del corpo umano.
Era convinto che l'essenza della vita umana risiedesse nei testicoli e quindi essendo il distributore di energia come una qualsiasi macchina, cambiando la batteria si potesse così rigenerare l'essere umano.
Era così convinto che bastasse trapiantare una ghiandola di scimmia in un essere umano anziano, per far si che l'individuo potesse così riconquistare un certo vigore oramai quasi scomparso dalla sua evoluzione.

Le sue imprese furono così stupefacenti che le notizie del chirurgo Serge Voronoff, dalla Francia fecero il giro di tutto il mondo; era oramai entrato nella bocca di tutti. 

Fu così che anche nel campo del Bartending si volle commemorare il Chirurgo Russo; creando un cocktail con un nome degno delle impresa di Serge Voronoff, "Monkey Gland".

Ad oggi sono due le figure che si contendono la creazione del drink; uno è Frank Meier e l'altro è Harry MacElhone.

Un articolo del giornale "The Washington Post" del 23 Aprile 1923, delinea come creatore del nuovo drink a Parigi il grande Bartender Frank Meier; capo barman nel bar del Ritz Hotel della capitale Francese.

Ma a quanto pare dalle nuove tracce, la disputa verrà discussa con Harry MacElhone; il quale il suo manuale datato 1922 sarà la prima e vera fonte del "Monkey Gland".

"Invented by the author, and deriving its name from Voronoff's experiments in rejuvenation".

Così sarà descritto il drink in questione; inventato dal' autore e nome derivante dagli esperimenti di ringiovanimento di Voronoff.


1920 - From "The World's News" - Saturday 20 November


Nonostante il manuale di Harry MacElhone, abbiamo inoltre altre interessanti fonti che ci portano a supporre la seconda probabilità.
Nel 1923 nel giornale "Journal des débats politiques et littéraires" troviamo un altro interessante articolo.



Au Jour le Jour. 
Cocktails

II se publie tant de vaine littérature qu'on saisit avec joie l'occasion trop rare de signaler un livre agréable et utile. Tel paraîtra sans doute l'A B C of mixing Cocktails, dont un exemplaire vient de me parvenir. Il n'a d'autre défaut que d'être écrit en anglais, ce qui en rend la lecture moins attrayante aux personnes peu familiarisées avec la langue des sports et de M. Lloyd George; mais le sujet traité est si intéressant qu'il vaut bien un léger effort on peut d'ailleurs espérer1 que des traductions dans les divers idiomes qui se partagent le globe le mettront prochainement à la portée de tous. Comme le dit en effet la préface, ce petit volume devrait être le manuel de poche et te guide infaillible, non seulement de la vaste armée de travailleurs qui, dans les hôtels, les buffets et les cercles, se vouent au bonheur du public, mais aussi des personnes privées, notamment des maîtresses et des maîtres de maison qui se piquent de connaître l'art de bien recevoir.

L'ouvrage, composé avec cette méthode et cet esprit pratique qui sont les qualités des races anglo-saxonnes, débute par des considérations générales sur l'aménagement des bars et la tenue des barmen, qui, les uns et les autres, doivent séduire d'abord par une propreté, une correction parfaites. Un barman se doit et il doit à ses hôtes de se montrer élégant, sans ostentation, aimable et de bonne humeur en gardant ses distances. Attentif aux désirs des clients, il opérera avec rapidité, toujours sous leurs regards, en homme qui n'a rien à cacher.

Comme le chirurgien, par même souci d'hygiène, il se parera d'une veste éblouissante de blancheur; comme lui, il évitera de fumer et de boire en travaillant. Il parlera le moins possible, même aux habitués il s'interdira absolument de jouer avec eux. La familiarité engendre et recueille le mépris; qu'il écoute le sage se trouve bien d'écouter.

Si, d'aventure, on lui demande un cocktail qu'il ignore, il ne se. troublera point, sachant que « pas un homme sur 100.000 ne serait capable d'énumérer cinquante bonnes recettes » et que, par conséquent, ,i aucun buveur sérieux ne peut lui en vouloir. Aussi bien, l'A B C of mixing Cocktails lui épargnera désormais ce léger désagrément, il y trouvera, dans la seconde partie, trois cents recettes. rangées par ordre, alphabétique, avec les noms des inventeurs ou ceux des bienfaiteurs qui ont eu l'obligeance de les communiquer. On définit le cocktail une boisson stimulante, très capiteuse, importée des Etats-Unis, composée d'absinthe, de bitter hollandais, de whisky, de citron et de glace pilée. le tout battu avec un appareil spécial qui ressemble, dit Larousse, à une petite l pompe aspirante et foulante. 

Le même auteur assure que le whisky seul peut être remplacé par du Champagne, du cognac, du genièvre, les autres éléments demeurant immuables. C'est donc une merveille, et qui donne une crâne idée de l'homme, que le génie humain ait pu broder trois cents variations sur un thème si simple. Trois cents, presque une par jour, sans compter celles qu'une édition prochaine ne peut manquer de recevoir des lecteurs, c'est de quoi occuper toute une année d'un homme et même les suivantes pour peu qu'il ait le goût de comparer et de choisir. Mais comment se flatter jamais de tout bien connaître ? Ars longa, vita brevis. 

Ces recettes sont ornées des noms les plus divers un Adonis Cocktail voisine avec l' American Beauty; le Bull Dog dispute la préséance au Commodore Cocktail; et l'on peut hésiter entre le Jupiter, le Tantalus, le Monkey's Gland Cocktail, le Queen's, le Side Car, le Wedding Ball, le Pousse l'Amour, et, si j'ose le dire, le Quaker' s Cocktail. Il y en a, comme on voit, pour tous les goûts, pour toutes les circonstances, toutes les conditions et tous les états d'âme, mêqie les plus sévères. L'Amérique, à qui le monde est redevable du cocktail, l'Amérique n'en boit plus ou n'en boit plus qu'at home, dans le secret qui rend tout respectable, mais son nom reste à jamais lié à cette invention car, dans ce livre d'or, abondent les recettes fournies par Chicago, New-York, la Nouvelle-Orléans, Cincinnati; le Texas, l'Ohio et le Mississipi. « Un jour viendra » où le Nouveau Monde ne se croira plus astreint à. rougir de cette gloire. En attendant, parmi les toasts qui servent d'épilogue à l'ABC of mixing Cocktails, il en est un en vers qui 's'adresse aux prohibitionnistes

Voici notre compatriote
Extrêmement pieux.
Il ne peut pas goûter les boissons fortes 
Parce que sa bouche est de travers.

Ceci est parfaitement incompréhensible aux Français, parce qu'il y a un jeu de mots sur l'épithète straight, qui veut dire à la fois fortes et rectilignes. Mais j'ai tenu à suivre l'exemple autorisé des traducteurs de Shakespeare, qui ne manquent jamais de traduire ses plaisanteries en ajoutant qu'elles sont intraduisibles. Z.

Un articolo che menzionerà il manuale di Harry MacElhone ed alcuni drinks al suo interno, come il "Monkey Gland".

Ma non sarà l'unico indizio; avremo inoltre il libro di Robert Vermeire del 1922 che ci indicherà MacElhone come creatore del drink; cocktail popolare sia in Deauville che a Londra; luoghi in cui lui pratico la sua professione, sopratutto nel 1919 quando inizio a lavorare al Ciro's Club della capitale del Regno Unito.

Ma che cosa ci lega ancora di più al Barman di origine scozzese?
Sono nuove tracce che ci portano a Londra.
Nuovi drink, da nomi inconsueti; consumati nei Club per Signore a Londra, luogo che ci porta nuovamente a Harry MacElhone.


1919 - From "The Oklahoma City Times" - December 10


1919 - From "New-York Tribune" December 11


1920 - From "Mixer and server" - v.29


Avremo oltre a tutto ciò altre due interessanti testimonianze del legame tra Londra, Harry e il Monkey Gland; scritti dal' autore "Alfred Edye Manning Foster" nel 1924.


1924 - From "London restaurants" by "Diner-out" by Alfred Edye Manning Foster


1924 - "Through the wine list" by "Diner-out" by Alfred Edye Manning Foster




Timeline
1922 - From "Cocktails - How To Mix Them" by Robert



1926 - From "Harry's ABC of Mixing Cocktails" by Harry MacElhone



1927 - From "Cocktails" by Piero Grandi



1929 - From "Le Sommelier. Revue mensuelle officielle"



1930 - From "Cocktails Jimmy late" of CIRO'S



1930 - From "Cocktail Bill Boothby's World Drinks and How to Prepare Them" by William "Cocktail" Boothby



1930 - From "The Savoy Cocktail Book" by Harry Craddock



1934 - From "The Official Mixer's Manual" by Patrick Gavin Duffy



1936 - From "The Artistry of Mixing Drinks" by Frank Meier



1948 - From "Bartender's Guide" by Trader Vic



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